jeudi 16 juin 2011

Construire les outils de l'e-démocratie

[english version]

Un grand nombre d'initiatives et d'idées fleurissent en ce moment sur le thème de l'e-démocratie (que certains dénomment cyberdémocratie, mais je trouve le terme trop bladerunner-esque). Avec l'émergence des nouveaux outils technologiques, la pénétration d'Internet et des réseaux sociaux dans la population et dans les médias dits 'classiques', la création de véritables outils de démocratie électronique et participative est maintenant principalement une question de volonté (politique ?).

Ce post ne va pas s'étendre et théoriser sur ce qu'est l'e-démocratie ; il y a des références bien mieux écrites plus bas. Le but est plutôt d'esquisser quelques solutions concrètes à un problème récurrent : les citoyens n'ont pas à leur portée les chiffres et les faits qui leur permettraient de se forger une opinion informée sur les actions de leurs représentants politiques, ni les moyens de leur faire parvenir directement leurs suggestions. Cela pousse beaucoup de personnes à perdre le contact avec la chose publique, et - ce qui est pire - les rend réceptifs à des discours simplistes voire populistes d'une certaine frange de la classe politique.

Ci-dessous sont donc décrits trois outils (Suivi des représentants, Suivi du budget, Plateforme de démocratie participative) qui sont techniquement réalisables dès aujourd'hui, et qui permettraient la réalisation d'un début d'e-démocratie, en faisant de nous des citoyens mieux informés et mieux impliqués.


1. Historique et suivi des représentants politiques

En bref, cet outil devrait permettre aux citoyens de trouver de l'information sur leurs représentants politiques, qu'il s'agisse de leur profil, leurs mandats, leurs actions passées ou présentes ainsi que leurs positions et déclarations sur des sujets précis. In fine, cet outil devrait être une mine d'informations qui permette d'encadrer les discussions politiques et de les enraciner de la réalité.

Concrètement, le but est d'avoir une plateforme où :
  • le statut exact de tout mandataire politique peut être obtenu (ses mandats, ses derniers résultats électoraux, son taux de présence dans des instances telles que le parlement, ses actions personelles)
  • les articles, déclarations ou interviews des mandataires peuvent être suivis, recoupés et archivés pour y faire référence lors de débats ultérieurs
  • de manière similaire, les déclarations sur des thèmes précis peuvent être suivies, et un résumé clair des positions (passée et présentes) d'un mandataire donné sur un thème donné peut être obtenu
  •  les journalistes politiques peuvent trouver de l'information de référence pour appuyer leurs analyses.
Les défis à la réalisation d'un tel outil sont :
  • garantir l'impartialité politique
    • qui peut avoir un rôle éditorial ? (bien que le travail se limite à la compilation neutre de données externes)
    • qui peut financer cet outil ?
  • offrir de l'information vérifiée (et vérifiable), fiable et irréfutable, pour qu'elle puisse réellement faire autorité
  • être accepté par les journalistes et commentateurs politiques comme une source fiable et digne d'intérêt


2. Suivi de budget

Le but est ici de fournir le moyen au citoyen lambda de suivre l'utilisation de chaque centime d'impôt. Cela implique de rassembler les revenus et dépenses des entités administratives, and offrir une vue complète de ces données qui soit aisément compréhensible et exploitable par chaque citoyen.

Bien que cela puisse paraître facile, cet outil n'existe pas, et les principaux défis à sa réalisation seraient :
  • l'obtention des données : bien que l'essentiel des données soient libres d'accès, elles le sont rarement dans un format aisément exploitable (non, un document pdf n'est pas un document exploitable quand on parle de données comptables)
    • il est nécessaire de mettre en place une véritable approche open data dans nos administrations, avec des standards de publication
  • offrir une interface utilisateur réellement ergonomique et intuitive. C'est essentiel. Le citoyen lambda doit pouvoir trouver la réponse à ses questions en un clic, et sans devoir parcourir d'obscures pages de tableur ou des scans de rapports comptables sortis d'un fax.


3. Plateforme de démocratie participative

Ce genre d'outil est déjà l'object de plusieurs projets, et est déjà en application dans certains pays/municipalités. C'est la base de ce qui peut constituer une e-démocratie délibérative : une palteforme où chaque citoyen peut soumettre des idées, débattre de problèmes et de leurs solutions, pour idéalement faire émerger in fine un ensemble de propositions pertinentes qui puissent être prise en compte - ne fût-ce qu'à titre informatif - par les représentants politiques.

Une telle plateforme doit permettre :
  • à chacun
    • d'introduire et de suivre des problèmes
    • de suggérer et d'argumenter des idées ou propositions
    • de voter pour les propositions ou pour les problèmes à résoudre en  priorité
  • de faire émerger les propositions ou problèmes prioritaires (par le vote), de manière à obtenir une liste prioritisée de propositions
  • de fournir à nos mandataires politiques une base de suggestions pertinantes sur laquelle ils peuvent baser leur travail
Il est à noter que la description ci-dessus n'implique aucune valeur contraignante pour les mandataires politiques : ils sont libres de les suivre ou pas. Cependant, la plateforme et les propositions qu'elle produit doivent être suffisamment pertinentes et construites pour qu'un politique ne puisse se permettre de les balayer d'un revers de la main.

De nombreux défis sont liés à un tel outil : :
  • il est nécessaire de mettre en place un filtrage, une processus de modération, pour éviter que le processus délibératif soit noyé dans un bruit de remarques non pertinentes (qu'il s'agisse d'interventions bienveillantes mais irréalistes, voire carrément de pollution délibéree destinée à discréditer la plateforme)
    • mais comment choisir les modérateurs pour garantir l'impartialité politique ?
  • commen éviter l'exclusion numérique ? il y a encore de nombreux citoyens qui n'ont pas accès ou n'ont pas les connaissances techniques pour utiliser un tel outil. Pour que la démarche soit crédible, il est nécessaire que personne ne soit exclu d'emblée.
    • les municipalités devraient fournir l'accès et le support nécessaires pour que toute personne désireuse puisse utiliser l'outil.
  • une personne, un vote : il faut pouvoir garantir qu'un citoyen ne peut posséder plusieurs comptes
    • utilisation de l'identité électronique ? est-ce une option en dehors de services officiels?
  • rendre l'outil populaire : il y a une masse critique à atteindre en terme de participation citoyenne pour que l'outil soit crédible et le contenu proposé reconnu comme représentatif aux yeux du monde politique

Il y a encore plusieurs questions préalables à l'élaboration de ces outils :
  • qui doit prendre la responsabilité de les mettre en place et de les héberger ? un organisme étatique, non-gouvernemental, privé ? Cela peut avoir un impact sur l'impartialité politique des outils.
  • où est le budget ?
  • quels sont les niveaux administratifs auxquels il est pertinent de les mettre en place ? communal, régional, national, européen ?
Si ces questions trouvent une réponse, il y a une poignée de personnes désireuses et techniquement aptes à faire de ces projets une réalité. J'en connais une en tous cas.

Articles et initiatives connexes

Building tools for eDemocracy

[version française]

A lot of initiatives and ideas are blossoming these days in the scope of eDemocracy. With the advent of recent technological advances, the pervasive use of Internet and social networking in the population and in mainstream media, it has now become mostly a matter of (political?) will to build true tools of eDemocracy.

This post will not describe and theorize what eDemocracy should be; check references at the bottom for that. Rather, it will try to sketch concrete solutions to tackle a recurrent problem : citizens are not given the facts and figures to make their own informed opinion on their representatives' actions, nor can they get their opinions or suggestions to directly reach them. This causes many people to lose interest in political involvement, and - what is worse - makes them receptive to simplistic and misleading messages from a certain class of politicians.

So below are described three concrete solutions (Representatives Tracking, Budget Tracking, Crowd-sourced Proposals) that are technically achievable today, and that would help making eDemocracy (or some flavour of it) a reality, by making us better informed and involved citizens.


1. Representatives History & Tracking

Briefly, this tool should help citizens find information on their political representatives, both in terms of who they are, what are their mandates, what are their past and current actions, and what are their past and present positions regarding specific issues. Ultimately, such a tool should be a repository of material that helps framing political discussions and grounding them in reality.

Concretely, the goal would be to have a platform where :
  • a clear status can be obtained for any political representative (mandates, votes, parliament attendency, personal actions)
  • articles, statements and interviews of representatives can be tracked, cross-referenced and kept for permanent reference
  • discussions about major or recurrent issues can be tracked, and a clear report of representatives positions can be obtained (with evolution over time)
  • political journalists can find reference material to ground their interviews and analyses.
The challenges are:
  • to be free of any political bias
    • who should be authoring ? (even though authoring is limited to referencing external material)
    • who should be financing the tool ?
  • to provide material that is verified, reliable, unquestionable and cannot be turned down easily
  • to be accepted by journalists and political reviewers as a reliable source


2. Budget Tracking

The goal here is to provide a way for any citizen to know where goes every cent of his tax money. That means collating incomes and expenses of administrative entities, and be able to provide a comprehensive and understandable view on that data.

Although it may sound obvious and easy to do, it doesn't exist, and the main challenges to implement it would be:
  • getting the data : although most of it is freely available, it is seldom in a readily exploitable format (and no, pdf is not an exploitable format)
    • there's a need for a true open data strategy in our administration, along with publication standards
  • to offer a truly usable and intuitive interface. That's the key. Lambda citizens must find answers easily without having to browse obscure csv's or 50dpi scans of printed documents.


3. Participative platform for crowd-sourced proposals

This is the kind of tool that many people are working on already, and is the building block of deliberative eDemocracy : a platform where any citizen can submit ideas, debate on issues and their potential solutions, to end up ideally with a set of elaborated proposals that can be used by political representatives.

The goals is to have a platform where
  • anyone can
    • file and track issues
    • suggest and argument ideas
    • vote for others' issues and ideas
  • ideas can emerge (through voting), so as to build a citizens "prioritized action list" 
  • ultimately, where political representatives can find relevant material to build relevant proposals

Please note that the above description does not imply any constraining value for the political representatives : they are free to follow the proposals or not. However, the platform and its outcome should provide a level of quality and relevancy that shields them from being turned down on the account that they would be unrealistic or unargumented.

There mare many challenges to get there :
  • there must be some filtering/moderation, to avoid 'noise' (be it naive irrelevant suggestions, or deliberate pollution to discredit the platform)
    • but then, how to choose moderators to avoid political bias ?
  • how to avoid e-exclusion ? there are still a lot of citizens that don't have access, or don't have the knowledge to use such a tool. For the platform outcome to be of any value, they cannot be excluded from the process
    • municipalities must provide access and training to get everyone who wants it involved
  • one person, one vote : there must be a reliable way to ensure that any citizen cannot have multiple accounts on the platform
    • make use of electronic ID ? how possible is that outside an official administrative website?
  •  make it popular : there is a critical mass to reach in terms of citizens participation, to achieve credibility in the eyes of the political world


There are remaining questions to be able to start the work, though :
  • who should host these tools? a political, non-governmental or private entity?
  • where's the budget? who would be willing to finance such tools?
  • what administrative levels are concerned by such tools ? municipal, regional, national, european ? All i would say.
If these questions get an answer, i'm sure there's a bunch of people willing to technically make this happen. Well, I know of one at least.

Related work

vendredi 1 octobre 2010

La régression numérique

L'avènement de la télévision numérique est en train de se faire par l'infiltration dans nos foyers de décodeurs dont on nous vante les mérites à chaque moment de cerveau disponible. Certes, ils remplissent plein de fonctions très intéressantes et ne sont pas trop mal fichus en terme d'ergonomie. Mais ils ont deux sérieux défauts qui en ces temps où chacun doit faire preuve de conscience écologique, de serrage de ceinture, où les primes à la conservation d'énergie fusent et l'ampoule économique reigne, leur font fleurer l'hérésie. Jugez plutôt.

Tout d'abord, la consommation électrique. Il existe différents modèles de décodeurs chez les deux opérateurs, chacun avec ses spécificités et ses performances. Il semble avéré que la majorité sinon tous ces modèles, y compris les plus récents, sont très gourmands en énergie. Plus grave, ils sont tout aussi gourmands en veille. Pas de chiffres précis à donner ici, mais divers posts sur le net se recoupent : ces décodeurs consomment de l'ordre de 20 à 30 watts en veille.
"Ben éteins-le !" me direz-vous. Mouais. D'une part, l'intérêt d'un enregistreur est qu'il puisse enregistrer en mon absence. Pas question de l'éteindre donc. D'autre part, du moins dans le cas de Belgacom, le décodeur met une bonne vingtaine de minutes à se rallumer. Bref, globalement, ces décodeurs ne sont pas conçus pour être éteints (le décodeur Voo, du moins jusqu'il y a peu, ne possédait même pas d'interrupteur !).

Je sais, tout ça paraît comme de bien futiles caprices d'un consommateur pressé et paresseux, infoutu d'attendre 20 minutes sa série favorite ou de tendre le bras pour rebrancher son multi-prises. Mais soyons réalistes : quoi qu'on en pense, le citoyen lambda  ne va pas faire cet effort.

D'autre part, c'est enrageant de voir ces solutions nous faire régresser par rapport à un classique enregistreur HDD/DVD avec ligne analogique, d'autant que ces problèmes techniques peuvent être résolus en deux coups de cuiller à pot (j'invite l'ingénieur Belgacom ou Voo qui me lit à fournir un justificatif technique à la non résolution de ces problèmes).

Réponse typique à ce genre de critique : "Ben n'utilise pas leur décodeur s'il est si pourri !". Je voudrais bien. C'est même ce que j'ai fait jusqu'à ce mois de juin. Et on arrive au second problème, qui rend le premier inévitable : chaque opérateur impose son décodeur en empêchant ses utilisateurs d'utiliser le signal TV avec un autre appareil de son choix.
Dans le cas de Belgacom, les flux TV transmis par le modem étaient jusqu'en juin passé en grande partie "ouverts", entendez non-cryptés. Libre à chacun dans ce cas d'utiliser l'appareil de son choix pour les lire, il s'agissait d'un flux IPTV tout ce qu'il y a de plus normal. Mais c'est fini ce temps-là. L'opérateur a progressivement crypté toutes les chaînes de son offre, rendant son décodeur indispensable. A ce sujet, je serais curieux d'entendre une explication à cette décision que rien ne justifie techniquement. (Cependant, l'annonce récente par Belgacom d'un service - payant - permettant le visionnage de la télévision sur ordinateur nous donne une explication plausible : ils ont artificiellement bridé leur service pour pouvoir faire payer une "nouvelle" fonctionnalité)
Du côté de Voo, même combat, la solution numérique est tout aussi cryptée. On peut rétorquer qu'ils offrent toujours la connection analogique classique, mais celle-ci aura définitivement disparu en 2012. Maigre répit.


Alors quoi, ils sont tellement sûrs de leur duopole qu'ils n'ont aucun scrupule à nier l'existence des tuners DVB de nos écrans plats et enregistreurs HDD chèrement acquis il y a moins d'un an et en beaucoup de points bien plus performants que leur maudits décodeurs conçus avec les pieds ? Pardon, je m'emporte. Mais si ça ce n'est pas ouvertement prendre le consommateur pour un imbécile...

Car contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, avoir un tel décodeur n'est pas inhérent à la télévision numérique, même HD. Ce que ces décodeurs offrent de vraiment différent, c'est la télévision à la demande (VOD). Mais la majorité des consommateurs n'ont pas envie de VOD. Evidemment, si on leur impose la tentation de la VOD au bout des doigts, ça va susciter des achats impulsifs. Alors pourquoi laisser au consommateur le choix de se priver de la tentation, je vous le demande.

Conclusion : les opérateurs TV qui couvrent la demande de la très grande majorité de la Wallonie sont en train d'imposer des solutions qui vont inutilement augmenter la facture énergétique de chaque ménage de 30W d'ici 2012. L'équivalent de plusieurs ampoules économiques allumées en permanence. Et pas d'ouverture aux solutions alternatives qui pourtant existent et sont parfois bien plus performantes. Tout ça pour des raisons obscures, mais aux relents d'abus de monopole et d'incitation à la consommation.
Rapide calcul : Un ménage moyen passe 3h par jour devant la télé. Comptons même 4. Ca laisse 7330h de veille par an pour nos décodeurs. A 30W la mise en veille, ça fait 219KWh annuels. Le même ménage lambda consomme 4500 kWh annuels (statistiques Région Wallonne). Donc environ 5% de la consommation totale des ménages wallons pour faire tourner des décodeurs en veille ! (Si on se base sur d'autres estimations courantes qui évaluent la consommation moyenne à 3500kWh, il s'agirait en fait de plus de 6% !)
Encore un petit calcul : toujours d'après les statistiques gouvernementales, 86% des ménages wallons ont la télédistribution (Voo et/ou Belgacom). Avec 1400000 ménages en Wallonie, ça nous fait 1200000 décodeurs, et donc 263.6 GWh annuels. A titre de comparaison, l'objectif de la politique wallonne de l'énergie est d'atteindre une production d'électricité de 370 GWh (environ 150 éoliennes) en 2010 (dixit http://energie.wallonie.be). Ouf, heureusement qu'on a l'éolien pour faire tourner les décodeurs à vide.
Mais que font MM. Marcourt et Nollet ?

D'autant que des alternatives, il y en a.
D'abord, on ne me fera pas croire qu'il est inévitable qu'un tel appareil consomme autant en veille. Tous les constructeurs d'électro-ménager s'attellent (et parviennent dans des situations bien plus difficiles) à optimiser l'empreinte énergétique de leur appareils. Alors pourquoi Belgacom et Voo pourraient-ils s'en considérer dispensés ?
Ensuite, il existe suffisamment de standards ouverts, promus par l'Europe, pour offrir un flux TV qui permette l'utilisation d'un appareil au choix de l'utilisateur. Offrez un signal DVB, et tous les téléviseurs ou enregistreurs modernes pourront le lire directement. Un flux IPTV non crypté, et un ordinateur ou nombre de mediacenters du commerce feront l'affaire. Sans nécéssiter 20min de démarrage. (je ne m'étendrai même pas ici sur l'intérêt qu'aurait le consommateur à faire valoir une telle concurrence en termes de fonctionnalités et de qualité, vu la honte que mettraient à ces décodeurs plusieurs appareils du marché)

Maigre espoir : que la nouvelle offre Mobistar (qui a l'air d'offrir effectivement un flux partiellement ouvert) secoue ce marché nécrosé et relance une saine concurrence. Mais je crains qu'une offre à base de parabole ne soit pas susceptible d'intéresser suffisamment de personnes pour que les deux dinosaures ex-étatiques se sentent menacés.

Dernière solution : se contenter de l'offre DVB-T (hertzienne) de la RTBF. Pas si mal en fait.

P.S. : Je parle essentiellement ici des solutions techniques basées sur les décodeurs qui nous sont imposées par nos deux opérateurs principaux en Wallonie. Ne connaissant pas la situation en Flandre, je m'abstiendrai de généraliser/comparer, mais je crois que l'offre de Telenet est plus avancée dans ce domaine.

Quelques liens utiles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tévision_numérique_terrestre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Télévision_IP
http://www.test-achats.be/consommation-durable/modems-et-decodeurs-trop-energivores-s658563.htm
http://www.test-achats.be/tv/tv-numerique-l-offre-les-problemes-nos-exigences-s628543.htm
http://www.test-achats.be/forums-topic-detail-test-achats-p15932/topicsrc/461632/page/0.htm